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Etude de la multifragmentation du systeme Au+Au entre 40 et 100 MeV/A : expansion et flot radial

F. Lavaud

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Mon travail de thèse, concernant les collisions centrales Au+Au entre 40 et 100 MeV/A, se place dans le cadre d’une analyse comprenant le dépouillement et l’interprétation des résultats de la 4ème campagne de mesure du multidétecteur INDRA. La première phase de cette étude, dite de "dépouillement", a permis de reconstruire, à partir des données brutes des deux premiers étages de détection d’INDRA (chambre d’ionisation, Silicium), les énergies cinétiques et la charge des fragments détectés. Pour la première fois, il a été possible de mettre en évidence et de corriger les effets de non-linéarité dans la chaîne d’acquisition
d’INDRA. A l’issue de ce travail, je me suis attaché à selectionner les collisions centrales.
Pour ce faire, et dans le souci de ne pas biaiser les interprétations physiques résultantes, j’ai mis en oeuvre deux méthodes distinctes : sélection en paramètre d’impact ainsi qu’une analyse en composante principale. Une étude comparative de ces deux outils mathématiques a été entreprise donnant lieu à des résultats très instructifs.

L’interprétation des résultats a fait appel à plusieurs types de modèles lesquels impliquant la validité de certaines hypothèses (équilibre thermodynamique, existence d’un volume de "freeze-out"). L’emploi de modèles statistiques (SMM, MMMC) a permis
d’extraire la taille du système émetteur, dit "source unique", ainsi que son énergie d’excitation. L’anisotropie des distributions en énergie cinétiques des fragments, a permis de
mettre en évidence, en fonction de l’énergie incidente de la collision, une déformation de la source, mais également de reconstruire les énergies thermique et collective entrant en jeu. Une nouvelle comparaison des données à l’aide de modèles dits "dynamique" (QMD,CMD) a été également entreprise. A l’issu de cette étude, des critiques portant sur la validité d’une approche telles SMM ou MMMC ont pu être émises remettant en jeu le fondement de l’interprétation physique du flot collectif couramment employé.

Laboratoire(s)

IPN Orsay

Directeur(s)

E. Plagnol