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Bimodalité en collisions périphériques et centrales : systématiques et comparaisons.

D. Mercier

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La bimodalité dans les collisions d’ions lourds a été observée, ces dernières années, pour différents systèmes sur une large gamme d’énergies incidentes (de 35 MeV/u à 1 GeV/u). Dans cette thèse, nous réalisons une étude systématique du caractère bimodal de la distribution du plus gros fragment produit (Zmax), pour différents systèmes disponibles dans les données INDRA. Les collisions périphériques (Au+Au de 60 à 150 MeV/u et Xe+Sn de 80 à 100 MeV/u) servent de base de travail afin de tester l’influence des différents tris et sélections sur l’observation de la bimodalité. Deux interprétations possibles sont alors envisagées en s’appuyant sur des modèles : soit cette observation est due à la dynamique de la collision (ELIE), soit elle est reliée à la désexcitation d’une source (SMM) signant ainsi une transition de phase. Les résultats supportent la seconde interprétation. On considère alors Zmax comme paramètre d’ordre, et une procédure de repondération de l’énergie d’excitation (E*) permet d’extraire la chaleur latente de la transition. Pour les collisions centrales (Ni+Ni de 32 MeV/u à 74 MeV/u et Xe+Sn de 25 à 50 MeV/u), les événements conduisant à la formation de mono-source sont isolés par l’intermédiaire d’une méthode statistique (Analyse Factorielle Discriminante). La bimodalité sur Zmax est alors étudiée, en cumulant les différentes données disponibles selon l’énergie incidente et en appliquant la repondération sur la distribution d’énergie d’excitation ainsi obtenue. Le comportement bimodal est beaucoup moins net que celui observé dans les collisions périphériques. Les raisons de cette différence sont discutées.

Laboratoire(s)

LPC Caen

Directeur(s)

B. Tamain