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Origine dynamique de la multifragmentation nucléaire

O. Tirel

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L’étude des collisions périphériques et semi-périphériques dans la réaction Xe + Sn à 50 A.MeV nous a permis de mettre en évidence l’aspect hors équilibre du mécanisme de production de fragments de masse intermédiaire (IMF). Dans une première étape, nous avons montré que les données expérimentales sont incompatibles avec un modèle dans lequel un col de matière très excité serait responsable de la production d’IMF à vitesse intermédiaire. Dans un deuxième temps, la qualité des résultats obtenus avec un modèle microscopique de type dynamique moléculaire (QMD) nous autorise à étudier en détail le mécanisme de production des fragments. Les IMF sont produits dans une zone intermédiaire (zone participante) entre le projectile et la cible. Il a été démontré que cette zone n’est pas équilibrée thermiquement, les fragments sont préformés et gardent une forte mémoire de la voie d’entrée en ce qui concerne leur vitesse et leur composition. Le quasi-projectile et la quasi-cible sont quant à eux très peu perturbés par la collision et les énergies d’excitation atteintes sont estimées à une valeur inférieure au seuil de multifragmentation d’origine thermique. Parallèlement, une analyse basée sur l’étude de l’évolution de la multiplicité d’IMF en fonction de la violence de la collision montre que la caractérisation d’un processus aussi complexe que la production multiple de fragments ne peut être menée sans étudier conjointement les variables cinétiques (vitesse, énergie…) et les variables statiques (multiplicité, distribution en charge…).

Laboratoire(s)

GANIL

Directeur(s)

G. Auger