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Nouvelle méthode de selection et caractérisation des événements monosource dans les collisions Ni + Ni à 32 A.MeV

A.M. Maskay

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L’étude des collisions d’ions lourds grâce à des multidétecteurs trrès performants, tels INDRA, a démontré la persistance, dans le domaine des énergies intermédiaires, de réactions dont les produits détectés proviennent d’un émetteur unique (monosource). Ces événements constitueraient notamment un indicateur précieux d’une éventuelle transition de phase de la matière nucléaire. Néanmoins, pour des énergies de faisceau variant de 30 à 100 A-MeV, les monosources sont difficilement séparables des événements binaires (à deux sources), qui représentent la majeure partie de la section efficace totale de la réaction. Dans le cas des données Ni+Ni à 32 A.MeV recueillies par INDRA, différentes méthodes de sélection connues, basées sur des variables globales communément employées, ont été passées en revue à l’aide du générateur d’événements SIMON. La séparation monosources/Bisources obtenue ne se révélant pas entièrement satisfaisante, un autre procédé de discriminiation a été appliqué : l’Analyse Factorielle Discriminante. Pour optimiser l’action de cette dernière, des variables globales originales (moments quadridimensionnels), conservant la quasi-totalité de l’information expériementale, ont été utilisées. La section efficace des monosources isolées par cette nouvelle méthode vaut environ 170 mb. Une étude aux autres énergies faisceau disponibles permet de situer le seuil de disparition de ces événements autour de 60 A.MeV. La caractérisation purement expérimentale, à 32 A.MeV, de l’échantillon ainsi sélectionné semble indiquer que la désexcitation de la source unique s’apparente à un processus d’émission séquentielle. La comparaison des données avec des modèles de référence, basés respectivement sur la multifragmentation et la décroissance séquentielle, tend, quant à elle, à prouver la coexistence des deux mécanismes de désexcitation.

Laboratoire(s)

IPN Lyon

Directeur(s)

A. Demeyer