Partenaires

CNRS



Rechercher

Sur ce site


Accueil > Productions scientifiques > Thèses > Soutenues > Étude de la multifragmentation lors des collisions centrales du système Xe+Sn entre 32 et 50 MeV/A : mesure de l’énergie collective d’expansion et du volume de freeze-out

Étude de la multifragmentation lors des collisions centrales du système Xe+Sn entre 32 et 50 MeV/A : mesure de l’énergie collective d’expansion et du volume de freeze-out

S. Salou

lien vers thèse en ligne

La Multifragmentation du système nucléaire formé dans les collisions centrales Xe+Sn entre 32 et 50 MeV/A est étudiée avec le multidétecteur INDRA. Une analyse tensorielle permet la sélection des collisions centrales. Une proportion importante de la charge (environ 85 %) est émise isotropiquement, ce qui indique qu’un degré d’équilibration élevé est atteint. Les partitions de charges sont caractéristiques d’un régime de production multiple de fragments. La forme des distributions en énergie cinétique des fragments, ainsi que celle des fonctions de corrélation en vitesse réduite indiquent que la fragmentation est simultanée et se produit à une densité plus faible que la densité de saturation. La comparaison des données expérimentales avec les prédictions du modèle de multifragmentation statistique de Copenhague (SMM), permet de montrer que les partitions de charges sont compatibles avec l’hypothèse d’un équilibre thermodynamique, alors que les variables cinématiques sont plus contraignantes et difficiles à reproduire conjointement. Les fonctions de corrélations entre fragments permettent de contraindre le volume de freeze-out et d’estimer la part de l’énergie emmagasinée sous forme collective radiale. A 50 MeV/A, le volume de freeze-out est estimé à 2.7 fois le volume correspondant à la densité de saturation. Il diminue avec l’énergie incidente et peut atteindre des valeurs de l’ordre de 2 fois le volume de saturation à 32 MeV/A. L’énergie collective varie de 0 à 1.3 MeV/A quand l’énergie incidente augmente. Elle n’est pas purement thermique et est probablement due à une phase de compression développée lors des premiers instants de la collision.

Laboratoire(s)

GANIL

Directeur(s)

J.P. Wieleczko