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Effets d’isospin et noyaux chauds.

F. Gagnon-Moisan

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La décomposition rapide (t<10 -21 seconde) du noyau en plusieurs fragments, appelée multifragmentation, est théoriquement associée à une transition de phase de type liquide-gaz. Depuis plusieurs années, les physiciens tentent d’observer une preuve expérimentale de ce phénomène. Afin d’y parvenir, il a été suggéré d’étudier une signature propre du mécanisme par lequel une telle transition procéderait : la décomposition spinodale. La signature de ce mécanisme est la production de fragments de tailles égales. La méthode proposée pour observer cette signature est celle des corrélations en charge à l’aide du calcul des probabilités intrinsèques. La 5ième campagne d’expériences du multidétecteur INDRA a été réalisée au GANIL afin d’obtenir la statistique nécessaire pour avoir un signal positif avec un niveau de confiance de 5σ. Les systèmes 124Xe+112Sn et 136Xe+124Sn ont été étudiés à 32 et 45 AMeV afin d’étudier l’influence du ratio N/Z sur la transition de phase dans les noyaux. La présence d’événements avec une distribution en charge très étroite, conformément à l’hypothèse d’une décomposition spinodale a été confirmée. L’impact de la densité neutronique sur la configuration de la voie de sortie des fragments, dans les collisions centrales a été mis en évidence : un système initialement riche en neutrons produit davantage de fragments et moins de particules qu’un système initialement pauvre. Finalement, une étude du ratio N/Z des fragments en fonction de leur énergie cinétique, dans le but d’obtenir une contrainte expérimentale sur l’énergie de symétrie est réalisée.

Laboratoire(s)

IPN Orsay - Laval

Directeur(s)

M.F. Rivet