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Etude expérimentale et théorique de la production de fragments dans les collisions Xe+Sn de 25 à 150 A.MeV

S. Hudan

lien vers CAT.INIST

Afin de comprendre la production de fragments qui se déroule dans les collisions d’ions lourds aux énergies intermédiaires, nous avons fait dans ce travail une étude à la fois expérimentale et théorique du phénomène de multifragmentation. Les données recueillies avec le multidétecteur INDRA sur une large gamme en énergie incidente pour le système Xe+Sn ont permis de faire une étude des collisions centrales et de montrer que le maximum de production de fragments se situe autour de 65 MeV/n d’énergie incidente. Un examen plus approfondi des collisions centrales entre 32 et 50 MeV/n d’énergie de bombardement, fondé sur les fonctions de corrélation fragment/particule, a aidé à déterminer les caractéristiques des fragments primaires produits au cours de la collision. Il a été montré que les énergies d’excitation de ces fragments saturent vers une valeur de 3 MeV/n à partir de 39 MeV/n d’énergie de faisceau, et que les particules évaporées représentent moins de 40% (23% à 50 MeV/n) de toutes les particules légères chargées, ce qui montre l’importance de la dynamique de la collision. Afin de mieux comprendre ces grandeurs, d’étudier le rôle de la dynamique et l’évolution en temps de la collision, des calculs avec le modèle de dynamique moléculaire antisymétrisée AMD ont été effectués. Les simulations donnent une bonne image des données expérimentales, notamment des collisions les plus centrales à 50 et à 100 MeV/n d’énergie incidente pour le système Xe+Sn. Pour cela des développements du modèle ont été nécessaires afin de bien prendre en compte la diffusion des nucléons dans le milieu. Les calculs ont permis de situer le temps de formation des fragments entre 100 et 200 fm/c dans le cas des collisions centrales à 50 MeV/n d’énergie incidente, et de montrer un effet de transparence, qui existe même dans les collisions les plus centrales. Les comparaisons avec les données expérimentales montrent que cet effet est légèrement surestimé dans les calculs.

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Laboratoire(s)

Directeur(s)

D. Guerreau