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Relaxation en forme et multifragmentation nucléaire

B. Bouriquet

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Ce travail concerne la caractérisation des réactions de multifragmentation induites dans les collisions centrales de Xe+Sn à 32 MeV /A mesurées avec le détecteur INDRA. Cette caractérisation informe sur le degré d’équilibration. Un aspect crucial pour ces études est la sélection des événements. Dans cette étude deux approches ont été utilisées pour la sélection des collisions d’intérêt. La première approche s’appuie sur des sélecteurs de centralité (angle de flot, angle d’émission du plus gros fragment, multiplicité totale de particules chargées). La seconde approche qui constitue une innovation dans le domaine de la physique nucléaire est l’utilisation des cartes auto-organisées de Kohonen. Cette méthode permet un classement en topologie des événements sans utiliser explicitement des variables reliées à la forme. Les deux méthodes de sélection indiquent la coexistence d’au moins deux niveaux de dissipation dans les collisions les plus centrales. La méthode des cartes auto-organisées permet de déconvoluer ces processus. L’échantillon associé au processus de multifragmentation et à la plus grande conversion de l’énergie initiale représente 5% (250 mb) de la section efficace totale de réaction. Quelle que soit la méthode de sélection la forme moyenne de la source est allongée dans la direction du faisceau. Ce résultat signe une relaxation incomplète du degré de liberté de forme. Les données expérimentales sont comparées avec un modèle de multifragmentation statistique (SMM) incluant la déformation de la source et une énergie collective d’expansion. La caractérisation des réactions de multifragmentation en terme de taille, d’énergie d’excitation d’énergie collective d’expansion et de déformation est indépendante du mode de sélection utilisé. De cette comparaison on déduit que 70% de l’énergie disponible et 83% des nucléons du système initial ont été équilibré durant la réaction.

Laboratoire(s)

GANIL

Directeur(s)

J.P. Wieleczko