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Caractérisation de la fusion incomplète dans les réactions Ar+KCl à 32, 40, 52 et 74 MeV/u

E. Bisquer

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L’étude des collisions d’ions lourds aux énergies intermédiaries (10 $\to$ 100 MeV/u) a montré, la persistance des mécanismes dits de basses énergie, comme la fission, les collisions inélastiques et la fusion incomplète. Le but de cette thèse est de caractériser ce dernier mécanisme aux différentes énergies . Ce mécanisme est bien connu à basse énergie : nous avons la formation d’un noyau composé thermalisé qui va se désexciter soit par fission symétrique, soit par évaporation de particules. l’événement détecté sera donc un résidu voire deux, associé à de sparticules légères. Le système retenu pour cette analyse était Ar + KCl à différentes énergies 32. 40, 52 et 74 MeV/u. Ces expériences ont été réalisées à l’aide du multidétecteur INDRA à Ganil (Caen). La qualité de détection d’INDRA nous a permis d’utiliser de nouvelles méthodes d’analyse, à l’aide de variables dites globales. Dans un premier temps nous les avons comparées afin de choisir la mieux adaptée à notre étude. Puis nous avons extrait de nos événéments bruts, les événements de fusion incomplète, ceci aux énergies de 32. 40 et 52 MeV/u. Il s’est avéré que la proportion de ce mécanisme était très faible à 52 MeV/u voire nulle à 74 MeV/u. Nous avons regardé les événéments à trois fragments éventuelle signatrue de la multifragmentation. Nous n’avons pas trouvé de multifragmentation instantanée accompagnée d’une énergie d’expansion radiale, la désexcitation semble être uniquement séquentielle. Mais une étude supplémentaire sera nécessaire pour conclure. D’autre part nous vons réalisé des simulations BNB, afin de confronter nos résultats expérimentaux avec un code, utilisant une résolution semi-classique de l’équation de transport de Landau-Vlasov. Nous obtenons un bon accord sur la taille du noyau composé formé. En revanche l’énergie d’excitation est mal reproduite. Le code tend à surestimer l’énergie emmenée par le prééquilibre. Le mécanisme de fusion incomplète "classique" disparaît assez rapidement avec l’énergie et ne semble pas remplacé par une multifragmentation instantanée accompagnée d’une énergie d’expansion.

Laboratoire(s)

IPN Lyon

Directeur(s)

A. Demeyer